ACTION SOCIALE : UNE LIQUIDATION PROGRAMMEE !!

Le gouvernement a acté le transfert des missions « urgence sociale hébergement » du ministère des solidarités et de la santé vers le ministère du logement ainsi que les financements correspondants (2 milliards €). Les organisations syndicales des deux ministères concernés sont très inquiètes des risques que recouvre cette opération pour les populations vulnérables à un moment où avec le maintien de la pandémie,  la grande pauvreté est en train d’exploser. Nos organisations dénoncent ce procédé qui n’apportera pas 1 € de plus aux politiques de l’hébergement d’urgence et du logement en direction des plus démunis. Il nous apparaît inopportun, voire très dangereux, de désorganiser des structures qui jusqu’ici fonctionnaient bien au service des usagers à un moment où elles sont terriblement sollicitées pour faire face aux conséquences sociales de la COVID-19. Pour nous, cette opération n’a qu’un seul objectif : faire de la communication et rien que de la communication sans pour autant se soucier des dégâts que cela va occasionner.

Vous trouverez, ci-joint, le communiqué de presse que nos organisations syndicales ont élaboré conjointement et que nous nous invitons à lire. Nous nous convions, si vous partagez nos craintes et notre analyse, à vous joindre à notre dénonciation. Nous vous proposons de bien vouloir nous contacter afin d’en débattre et venir nous rejoindre dans notre combat. Une réunion en visioconférence peut être organisée en ce sens et un document commun peut être rédigé à la suite. Dans l’hypothèse d’une acceptation de votre part d’une telle réunion, les codes de connexion vous seront communiqués.

Le contact au nom de l’intersyndicale interministérielle : Robert GUTIERREZ Secrétaire général du syndicat des ministères sociaux (SMAST CGT) – adresse e-mail : robert.gutierrez@sante.gouv.fr

communiqué 6 janvier 2021

15 janvier 2021 |

Compte rendu du rendez-vous au cabinet de Marlène Schiappa – 22 février 2018

Compte rendu du RV au cabinet de Marlène Schiappa – 22 février 2018

Pour la CGT : Robert Gutierrez, secrétaire général du SMAST CGT, Valérie Richaud-Taussac (SDFE SNASS CGT), Olivier Roche (SDFE SMAST CGT). Pour le cabinet : Catherine Petit, directrice de cabinet, Thomas Brisson, directeur adjoint du cabinet.

Intervention liminaire :

Nous avons une certaine expérience syndicale dans nos ministères, et nous avons vu passer et rencontré quelques ministres… Ils ou elles avaient généralement la courtoisie de nous recevoir en personne. Cette habitude se perd et nous le regrettons.

Depuis la mise en place de la RGPP-MAP, la dégradation du SFFE, service central et réseau déconcentré, est constante, et inquiétante. De plus de 250 ETP en 2007, nous sommes passé·es maintenant aux environs de 150. Nous avons sonné l’alerte à de nombreuses reprises. Sur le terrain, les agentes sont isolées, s’épuisent et ne sont pas toujours soutenues, le turn-over dans le réseau est alarmant.

Soyons clair, on observe aussi dans nos administrations des blocages hiérarchiques masculinistes à la mise en oeuvre des politiques publiques en faveur des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes. Vous n’imaginez pas le nombre d’agentes que nous avons dû défendre – souvent en intersyndicale avec la CFDT – depuis dix ans. Remarques sexistes en réunion, harcèlement et discrimination, épuisement professionnel, c’est aussi ça le quotidien dans certains services.

Les instructions du 5 août 2011 et du 3 février 2017 ne servent pas à grand-chose. Aucune ministre en charge du dossier n’a jamais tapé assez fort du poing sur la table pour vraiment faire bouger les choses.

Au SDFE, l’arrivée du nouveau gouvernement a coïncidé avec celui d’une nouvelle cheffe de service. Le départ de l’ancienne cheffe a été vécu comme une délivrance. Elle et son adjointe – toujours en poste – constituait un duo toxique et maltraitant pour les agent.es du SDFE, repéré par la médecine du travail, et sans cesse sur la sellette (CLC, CTAS, CTM, CHSCT…). Pour l’instant, la nouvelle cheffe de service a notre confiance.

En revanche, en ce qui concerne l’action du gouvernement en matière de droits des femmes et d’égalité entre les femmes et les hommes, si nous avons pris note de l’affichage d’une certaine volonté politique, et du volontarisme de la ministre, nous sommes extrêmement inquiets pour la suite. La ministre peut peut-être faire croire au grand public qu’on a augmenté son budget, qu’il est sanctuarisé, que l’on ne va pas baisser les subventions des associations, que l’on va faire bouger les lignes. A nous, vous ne pouvez pas nous le faire

croire. Nous avons été aussi alertés sur plusieurs cas de pression du politique, élu.es de LREM, sur des agent.es du réseau du SDFE. C’est une atteinte au statut des fonctionnaires, c’est extrêmement grave.

Pour conclure et avant de passer à l’ordre du jour, au-delà de situations humaines douloureuses qui nécessiterait pour le moins un minimum d’attention, si un changement n’intervient pas en matière, de moyens, d’effectifs, de budget du SDFE, et en matière d’interministérialité, nous courrons collectivement à l’échec. Il faut voir un petit peu plus loin qu’un quinquennat ! D’une manière générale, on peut s’interroger sur l’inefficacité de la politique publique en matière de droits des femmes et d’égalité depuis une dizaine d’année. Les gouvernements passent, les plans d’actions (ou de communication) se succèdent, les lois s’empilent, mais dans les chiffres pratiquement rien ne change…

 

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23 mars 2018 |

CLC de la DGCS du 19 octobre 2016

CLC de la DGCS du 19 octobre 2016

Nous souhaitions en effet informer l’ensemble des agents d’une décision ministérielle du 21 juin 2016 reconnaissant un accident du travail en juin 2015 au SDFE et la responsabilité de l’administration en la matière. Cette décision fait suite à un avis pris à l’unanimité le 20 juin 2016 par la commission paritaire chargée de donner des avis en matière d’accident de travail et de maladies professionnelles survenus aux personnels non titulaires.Au delà d’une victoire pour l’agente concernée et les organisations qui l’ont défendue, la chose illustre d’autres situations de souffrance dans l’ensemble du ministère et fait écho au malaise de nombreux collègues dans leur conditions de travail.

Au delà de nos syndicats, qui restent à votre écoute et prêts à agir pour vous défendre, nous vous rappelons les démarches indispensables en cas de problèmes avec votre hiérarchie (souffrance au travail, maltraitance, discrimination, harcèlement, etc.). Ces démarches restent totalement confidentielles si l’agent le souhaite.

1) Médecine de prévention de la DRH

Un service de médecine de prévention est à la disposition de tous les agents de l’administration centrale. La multiplication des cas signalés dans un même service est un facteur d’alerte du service de médecine de prévention.

Médecine de prévention (rendez-vous médicaux) : 01 40 56 40 24 ou 01 40 56 40 75. Il est situé 14 avenue Duquesne – Paris 7ème (4ème étage du plot central, accessible par l’ascenseur 0).

mail : medecine-de-prevention@sg.social.gouv.fr

1) Cellule d’écoute et d’alerte des ministères chargés des affaires sociales (CEMCAS)

La CEMCAS est en charge du traitement des signalements de discrimination au sein de notre administration.

On peut saisir la CEMCAS  en écrivant à l’adresse mail : cemcas-allodiscrim@orange.fr, en téléphonant au 0800 94 27 28  ou en adressant un courrier à l’adresse postale : ALLODISCRIM,  222 boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

Les permanences des différentes organisations syndicales, et les élus et représentants des syndicats auprès de vous sont également à votre disposition pour vous conseiller et vous défendre.

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21 octobre 2016 |